Pour la prochaine étape, nous devons rejoindre la gare de Rawang à 50km de là. La fille du parc nous avait donné une astuce pour le transport : l’appli Grab, une sorte d’Uber sud-asiatique. Nous nous sommes réveillés de bonne heure pour avoir une chance d’avoir notre train. 3 tentatives de réservation sur Grab échouent, il faut croire que le choix d’un véhicule pour 5 passagers avec bagages était trop ambitieux. Laurent tente d’aller trouver une solution à la gare routière. Finalement, ce sera 2 voitures qui ont toutes les 2 moins de 300000 km au compteur. Un peu plus d’une heure de trajet avec un dernier kilomètre un peu difficile, les chauffeurs ne connaissent pas la ville et se méfient des indications fournies par les indigènes. Il y en a même un qui s’applique à faire exactement l’opposé !!!
Une fois dans la gare, nous prenons un petit-déjeuner ce qui intrigue beaucoup de monde. Surtout que nous ne sommes pas sur le bon quai – à dessein, il est ombragé.

Les trains sont parfaitement climatisés et le système de réservation des sièges sans faille. La ponctualité reste à travailler mais il ne s’agissait que de 10 minutes de retard seulement. Quant à la gestion des incidents , elle est parfaite.
En effet, notre 2ème train a eu un incident – de toilettes si on a bien compris la traduction d’une voisine. A la gare suivante, tout le monde est descendu et est allé rejoindre le train de substitution déjà prêt et installé sur la voie d’à côté. Bravo !
L’arrivée dans une ville perdue présente des similitudes. Assez vite on repère le type de personne qui va nous trouver une solution de transport pour l’hôtel.

Nous sommes situés à l’écart de la ville mais près des 2/3 sites remarquables de la ville. Nous y allons à pieds sous un soleil qui tape un peu fort.

A côté de la mosquée, le palais du Sultan. Une énorme propriété sur un terrain à la hauteur de la bâtisse qui l’occupe. Malheureusement, ce n’est pas ouvert au public. Nous nous limiterons à en faire le tour. Il y a aussi un musée juste à côté, réalisé entièrement en bois, sans clou ni vis, mais il est en rénovation, dommage.

Le soir, nous rejoignons à pieds le « centre ville » pour dîner, au retour on aperçoit quelques décos de la ville, moins connues que celles de notre prochaine étape.
